What do we do when we are scared ?
Alors que l’intuition voudrait que face à une situation effrayante, un individu choisisse la fuite, être en groupe modifie son comportement. «Dès que l’on se trouve en groupe, les liens sociaux l’emportent sur la volonté de ne penser qu’à soi», constate Guillaume Dezecache, éthologue au Laboratoire de cognition comparée de l’Université de Neuchâtel au moment de cette recherche. Les individus se rassurent en saisissant un voisin par le bras et s’attendent à ce que l’autre personne fasse de même, ce que l’on nomme la préhension mutuelle.